Foire Aux Questions

Tous les producteurs, artisans, et commerçants de détail proposant, au moins sur une partie de leur gamme, des produits locaux, de saison, issus de circuits courts.

La toute première étape est de présenter la démarche aux acteurs locaux de l’alimentation (exposants des marchés, artisans et commerçants sédentaires) : ce sont les futurs utilisateurs de la marque ! La seconde étape est de constituer un comité territorial pour décliner le règlement d’usage national. Ce comité définira collectivement les critères du code couleur.

Un circuit court est défini officiellement en France depuis 2009 comme un mode de vente mobilisant au plus un intermédiaire entre producteur et consommateur. Dans le cas d’un produit nécessitant deux transformations tels que le pain ou la viande, un premier transformateur (un abattoir, un moulin) peut intervenir en amont du second transformateur (le boucher, le boulanger). Dans Ici.C.Local, le circuit reste considéré comme « court » si le second transformateur sait d’où vient la matière première (par exemple : le blé, l’animal), qui l’a produite et de quelle façon.

Au départ, la marque a été pensée pour être utilisée sur les marchés plein-vent, où les produits locaux et/ou issus de circuits courts sont souvent difficiles à identifier pour les consommateurs. Toutefois, la marque peut tout à fait s’appliquer dans d’autres types de points de vente alimentaire tels que des cantines, des primeurs, des bouchers, des boutiques d’artisans, des épiceries, etc. Des travaux sont en cours pour aller dans cette direction, avec quelques premières utilisations chez des primeurs ! De plus, un utilisateur peut utiliser les étiquettes dans tous les lieux où il propose des produits à la vente, bien sûr en respectant les règles du code couleur.

Il est préférable d’avoir plusieurs personnes intéressées par la démarche pour lancer la marque sur un marché ou dans un territoire, au risque sinon, que le code couleur passe inaperçu !

La marque a été déposée à l’INPI en 2014 par INRAE et la Ville de Grabels. En 2019, la Ville de Grabels a cédé ses parts à INRAE, qui en est donc aujourd’hui l’unique propriétaire. C’est une marque collective, 100% publique, et d’usage gratuit.

o Sa gestion participative et territoriale : Il ne s’agit pas seulement d’un outil marketing ! La marque est gérée localement par un comité qui associe des producteurs, des artisans, des commerçants, des consommateurs et des partenaires, avec, si possible, des représentants de la (ou des) collectivité(s) où elle est utilisée. Ce comité définit les critères à respecter pour étiqueter un produit « local » et « allant dans le sens du développement durable ».

o Son adaptabilité à la diversité des territoires : chaque territoire élabore sa propre définition d’un produit « local » et « allant dans le sens du développement durable » en fonction de ce qui disponible localement mais aussi de ce que ses acteurs souhaitent mettre en valeur ou encourager. A minima, les produits allant dans le sens du développement durable doivent être de saison.

o La mise en valeur des circuits courts et de proximité qui ne se limitent pas aux producteurs et à la vente directe : les revendeurs, les artisans, les commerçants sont tous bienvenus dans la démarche ! La marque permet de valoriser leurs efforts pour vendre des produits locaux en circuits courts ou bien utiliser des matières premières locales, issues de circuits courts, ou non locale, mais issues de circuits courts, au moins sur une partie de leur gamme.

o Le principe de coresponsabilité des utilisateurs : Ici.C.Local s’appuie surtout sur la confiance qui se crée entre les divers acteurs qui veillent ensemble au bon respect des critères d’étiquetage définis localement.

Oui, elle est tout à fait compatible et complémentaire aux labels/signes officiels de qualité (ex : AB, AOP, Label Rouge) et marques territoriales (ex : Sud de France, Goûtez l’Ardèche), ainsi qu’aux initiatives mettant en valeur les producteurs (ex : Bienvenue à la Ferme), les artisans (ex : Meilleur Ouvrier de France) ou les commerçants (ex : Commerce Engagé).

Le consommateur est perdu face à des labels et marques qui ne lui parlent pas ou dont le cahier des charges n’est pas facilement accessible ou transparent. Par contre, les labels et marques qu’il connaît et dans lesquels il a confiance le rassurent, même s’il y en a plusieurs sur un produit. C’est le cas d’Ici.C.Local ! Les consommateurs locaux impliqués dans la démarche deviennent autant d’ambassadeurs de la marque et la font connaître dans leur territoire : ce n’est plus une marque anonyme. En expliquant ce qu’est Ici.C.Local, ses acteurs locaux sont également souvent amenés à parler des autres marques et labels indiqués sur les produits. Ainsi, le consommateur local y voit plus clair !

o Le comité territorial veille au bon respect des conditions d’étiquetage et les rappelle régulièrement aux utilisateurs, selon les principes d’un système de garantie participatif.

o INRAE réalise des contrôles aléatoires sur un petit nombre d’utilisateurs, de façon, surtout, à accompagner sa bonne utilisation et non à sanctionner l’utilisateur.

o In fine, les utilisateurs de la marque restent responsables de l’information qu’ils affichent sur les étiquettes des produits qu’ils proposent à la vente

Tant que l’utilisateur respecte les critères du code couleur tels que définis localement, il a le droit d’utiliser les étiquettes dans les différents lieux de vente où il propose des produits. Attention, toutefois, un produit classé comme « local » dans un lieu de vente peut ne plus l’être dans un autre si les deux lieux de vente sont très éloignés.